Les différents quartiers du IVe forment autant de pépites patrimoniales historiques et architecturales équitablement balancées entre les hôtels particuliers du Marais et les bâtiments contemporains de Beaubourg et du Centre Pompidou. Sans oublier, bien sûr, la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui se dresse sur l’île de la Cité, donc dans le IVe. L’arrondissement peut par ailleurs s’enorgueillir de la présence sur son sol de la majeure partie du Marais, l’un des secteurs les plus recherchés (et les plus chers) de Paris sur le plan immobilier : y devenir propriétaire d’un appartement coûtera au minimum 15 000 à 16 000 €/m2 et même beaucoup plus pour ses adresses les plus cotées, comme la place des Vosges. Là où jusqu’au XIIe siècle on ne trouvait que des marécages (d’où le nom rapidement donné au quartier), naquit en effet au XVIIe siècle, par la volonté du roi Henri IV, cette extraordinaires place, d’abord appelée place Royale. Des livres entiers ont été écrits sur ses 36 pavillons de quatre étages aux toits pentus recouverts d’ardoise bleue. Remarquablement préservées, leurs façades sont protégées depuis 1964 et la création de la loi Malraux. Direction le n° 6 de la place et la maison de Victor Hugo, considérée comme l’un des musées les plus populaires de Paris. Un choix qui ne doit rien au hasard car c’est en effet dans l’hôtel de Rohan Guémené que vécut Hugo de 1832 à 1848. Et c’est en 1902 que Paul Meurice, romancier et dramaturge français proche d’Hugo, propose à la ville de Paris de créer un musée en son honneur. Il sera inauguré le 30 juin 1903, Paul Meurice étant le principal donateur et investisseur de l’établissement. Le musée se partage en deux étages, avec au premier des expositions temporaires et au deuxième l’appartement de Victor Hugo. En 1927, des membres de la famille de Victor Hugo firent don à la ville de Paris de la maison qu’il avait acquise et aménagée à Guernesey, Hauteville House. Ce lieu symbolique à la fois de l’exil et de l’écriture des grandes œuvres hugoliennes est représenté dans le musée parisien à travers de saisissants décors de l’univers poétique et philosophique du dramaturge. Sans oublier les réputées visites conférences pour adultes et les visites contées pour enfants, afin de découvrir la vie intime de l’un des plus grands auteurs du XIXe siècle.
Acheter un bien dans le IVe, un choix d’esthète
Un arrondissement avec un tel passé engendre forcément nombre d’anecdotes historiques, comme celle concernant l’origine de la rue des Francs-Bourgeois, qui va de la place des Vosges au croisement de la rue Rameau et de la rue des Archives et dont les numéros impairs appartiennent au IVe arrondissement et les pairs au IIIe. Elle tire son nom d’une maison d’aumône qui fut construite au XIVe siècle pour y loger des pauvres bourgeois « francs d’impôt ». Dans le même registre, les noms des anciennes rues constituant aujourd’hui la rue des Archives faisaient écho à l’histoire du Marais. Par exemple, la rue des Billettes rappelait l’importance du pèlerinage à l’église Notre-Dame-des-Billettes ; la rue de l’Homme-Armé évoquait pour sa part une enseigne célèbre ; la rue du Grand-Chantier faisait référence aux importants travaux entrepris par les Templiers en 1290 pour la lotir et enfin la rue des Enfants-Rouges gardait le souvenir de l’hôpital des Enfants Dieux créé par François Ier pour accueillir des orphelins (à qui l’on donnait des vêtements rouges).
Sur le plan immobilier, l’arrondissement est particulièrement demandé par la clientèle internationale, souvent à la recherche d’un pied-à-terre de prestige au cœur de l’une des plus belles villes du monde. Acheter un appartement, quelle que soit sa surface, est bien souvent le résultat d’un rêve (sans parler de l’achat d’un hôtel particulier, tant ceux-ci sont rares à la vente) et d’un attachement au Paris d’autrefois et à son authenticité. Il faudra composer avec des difficultés et des restrictions de circulation toujours plus marquées (piétonnisation oblige), avec une forte affluence touristique et avec l’absence d’ascenseurs dans ces constructions pré-haussmanniennes. Outre la place des Vosges, les voies les plus chères du IVe sont notamment le quai d’Orléans, la rue Jean-du-Bellay et le quai de Béthune, sur l’île Saint-Louis, oscillant entre 18 000 et 19 000 €/m2.
Symbole d’élégance et de dynamisme, la Rive Droite parisienne concentre certains des plus beaux quartiers de la capitale pour un investissement immobilier haut de gamme. Découvrez nos biens de prestige dans les arrondissements les plus recherchés, comme le très central 1er arrondissement, le quartier historique du 2e arrondissement ou le charme du 4e arrondissement. Pour une adresse prestigieuse, explorez les opportunités dans le 8e arrondissement, autour des Champs-Élysées, ou dans le très résidentiel 16e arrondissement. Le 9e arrondissement attire par sa vie culturelle et ses immeubles haussmanniens, tandis que le 17e arrondissement séduit par son équilibre entre animation, espaces verts et qualité de vie. Une sélection idéale pour vivre ou investir dans l’immobilier de luxe à Paris.
