Ce n’est un secret pour personne, les stations de ski européennes de basse et moyenne altitude, en grande partie bâties durant les années 60 à 90, sont condamnées à voir leurs remontées mécaniques fermer les unes après les autres d’ici à 2050 faute d’enneigement régulier. Est-ce une catastrophe ? Pas forcément sur le plan immobilier car les chalets et les appartements de luxe, par nature bien construits, avec de nobles matériaux, peuvent y gagner une deuxième vie à condition que les stations elles-mêmes anticipent ce changement de philosophie. De façon inattendue, le point de bascule aura probablement été la pandémie de Covid-19, qui a amené nombre de propriétaires et de locataires à trouver refuge dans les stations de ski pour échapper aux confinements urbains du printemps et de l’été 2020, et donc à découvrir que la montagne ne se vit pas qu’en hiver ! Dans le neuf comme dans l’ancien, la crise sanitaire a ainsi ouvert en grand les portes des stations, notamment les plus chics, autant aux familles, aux jeunes actifs et aux professions libérales qu’aux récents retraités qui se sont retrouvés à rechercher des résidences secondaires moins onéreuses que sur les zones littorales. L’immobilier de montagne se présente désormais comme une offre à double géométrie, avec d’un côté l’attractivité des sports d’hiver (et d’été) et de l’autre un aspect patrimonial autour de cocons familiaux dotés d’espaces pouvant faire office de bureaux depuis lesquels travailler et/ou étudier à distance.
Les plus prestigieuses stations d’altitude comme, en France, Courchevel, Méribel, Val-d’Isère ou l’Alpe d’Huez, se sont depuis des années équipées et réorganisées pour que leurs domaines skiables restent attractifs y compris lorsque la neige vient manquer (alors même que les prévisions à long terme ne sont pas réellement menaçantes sur ce point au-delà de 2 000 mètres). En parallèle, elles ont multiplié l’offre après ski, à grand renfort de spas, d’installations culturelles ou sportives indoor et surtout d’aménagements fonctionnant une fois que l’on a rangé les skis, à commencer par des terrains de golf et des pistes de VTT ou de randonnée permettant de faire tourner en été les remontées mécaniques. Ceci s’accompagnant de la création d’hôtels toujours plus luxueux et de restaurants renouvelant l’offre côté gastronomie de montagne. Les voici plus attrayantes que jamais, et surtout à longueur d'année, notamment auprès d’une clientèle qui ne considère plus le ski comme une activité essentielle. Il n’est qu’à constater le nombre de programmes neufs de très haut standing en cours de développement dans les stations en question, tant en France qu’en Suisse, en Italie ou en Allemagne, pour se convaincre de la persistance du pouvoir de séduction de la montagne !
La rareté du foncier disponible
Quant aux stations de basse et moyenne altitude, elles voient leurs chalets traditionnels, leurs fermes d’alpages et leurs bâtiments autrefois agricoles trouver un regain d’intérêt auprès d’une clientèle familiale à la recherche d’une résidence secondaire 100 % nature. Il va de soi que la situation est tout autre pour les derniers immeubles « barres » des années 70, dont la mise aux normes environnementales et au goût du jour s’avère coûteuse, voire impossible techniquement…
Sur le plan purement immobilier, cette nouvelle donne engendre plusieurs effets immédiats : dans les grandes stations d’altitude, les prix paraissent toujours plus élevés au point de tutoyer les sommets au propre comme au figuré, le foncier encore disponible pour la construction étant globalement inexistant. Si le prix moyen du m2 est d’environ 4 000 € dans les Alpes du nord, franchir la barre des 10 000 €/m2 n’est plus une rareté à Val-d’Isère ou Méribel, sans parler du prix sans limite des plus beaux chalets de Courchevel. Une situation qui contraste avec celle des Alpes du sud, notamment les stations des Alpes-Maritimes, où la moyenne s’établit plutôt autour de 2 500 €/m2 (avec une exception pour Isola 2000 et Auron, qui misent sur leur proximité avec le littoral azuréen pour dépasser 5 000 €/m2). Changement de décor avec le Massif central et les Pyrénées, dont les prix culminent autour de 1 500 €/m2.
Investir dans l’immobilier de montagne représente un gage de sérénité, qu’il s’agisse d’acheter une résidence principale ou secondaire ou d’un investissement patrimonial à visée locative. Mais il importe de s’adresser à des professionnels connaissant parfaitement leur marché tant les enjeux peuvent s’avérer complexes, notamment en cas de travaux à prévoir.
L’immobilier de prestige en station de montagne séduit une clientèle en quête d’authenticité, de rentabilité et de qualité de vie. Que ce soit pour une résidence secondaire, un pied-à-terre pour les vacances ou un investissement locatif haut de gamme, les Alpes offrent des opportunités uniques. Découvrez nos biens à Megève, station chic au charme intemporel, ou à Courchevel, référence internationale du luxe alpin. Plus au sud, Isola 2000, Auron et Saint-Étienne-de-Tinée séduisent par leur dynamisme et leur cadre naturel préservé. Investir à la montagne, c’est choisir un art de vivre exclusif et pérenne.
